Episode 22: L’horrible coloc!
Dans cet épisode, je te raconte mon arrivée à Berlin, pleine d'enthousiasme et d'excitation. Tout commençait parfaitement dans ce superbe appartement où j'ai eu la chance de poser mes valises. Mais le rêve a rapidement tourné au cauchemar avec l'arrivée d'un nouveau colocataire. Entre les incompréhensions culturelles, ses habitudes déroutantes et une communication quasi impossible, cette expérience s'est révélée... inoubliable, mais pas pour les bonnes raisons. Je te partage tout sur ma mésaventure en colocation à Berlin.
Salut à tous et bienvenue dans un nouvel épisode de *Je parle français*, ton podcast 100 % en français pour les apprenants de niveau intermédiaire. Ici, on explore une multitude de sujets captivants, allant de la productivité à la philosophie, en passant par la communication, la politique et bien plus encore. Je suis Léa, ton animatrice, et je suis ravie de t'accompagner dans ce voyage linguistique. Parfois, des invités surprises se joignent à nous pour enrichir nos discussions. Comme toujours, je parlerai à un rythme légèrement plus lent pour que tout le monde comprenne. Et n'oublie pas, toutes les transcriptions des épisodes sont disponibles sur mon site web *jeparlefrancais.com*. Alors installe-toi confortablement avec ta boisson préférée et profite de cet épisode plein de découvertes. C'est parti !
Dans cet épisode, j'ai décidé de partager avec vous mon expérience en colocation, c'est-à-dire de vivre avec quelqu'un, en Allemagne, à Berlin. Quand je suis arrivée à Berlin, j'ai eu beaucoup, beaucoup de chance car c'est une ville où il est très, très difficile de se loger. Beaucoup de personnes cherchent pendant très longtemps, car il est difficile de trouver un logement qui te permette de t'inscrire comme résident officiel, c'est-à-dire de t'enregistrer sous le nom de l'appartement. Et donc, j'ai eu beaucoup de chance. En effet, quand j'ai décidé de venir vivre à Berlin, j'étais encore à Lisbonne, au Portugal, et j'ai demandé à l'une de mes meilleures amies, qui vivait à Lisbonne et qui est allemande, de Hanovre, si elle connaissait des personnes à Berlin. Une de ses amies, qui habite aussi à Lisbonne, avait vécu avant à Berlin. Elle lui a donc demandé. Cette amie m'a dit : « Écoute, je connais un garçon qui habite à Berlin et qui a un appartement. Je te donne son contact et tu peux lui envoyer un message. » C'est ce que j'ai fait. J'ai envoyé un message à ce Jonas — c'est le nom de ce garçon — et je lui ai dit : « Bonjour, je viens de la part de telle personne et je cherche un appartement pour quelque temps, car je souhaite découvrir la ville de Berlin et voir si j'aimerais y vivre. Je ne sais pas combien de temps je vais rester, mais je cherche un endroit pour quelques semaines. Est-ce que tu aurais de la place ? » Nous nous sommes donc appelés. Il était très sympa et m'a dit : « Ok, je comprends, pas de souci, tu peux venir. » J'ai donc eu beaucoup de chance.
La première semaine à Berlin, j'ai emménagé dans un *home exchange*. C'est une plateforme qui permet d'échanger ta maison, ton appartement ou ta chambre pour voyager. Je te recommande cette application et je la mettrai dans les commentaires. C'est super pratique pour voyager sans dépenser d'argent pour se loger. Donc pour la première semaine, j'avais un appartement pour moi toute seule, en plein centre de Berlin, gratuitement. C'était super. Ensuite, comme je devais aller pendant un mois dans une petite ville d'Allemagne appelée Kassel pour voir un ami d'Algérie, je n'ai pas pris l'appartement de Jonas directement. Mais durant cette première semaine, je suis passée à son appartement pour qu'il me le fasse visiter et qu'on se rencontre. Je suis arrivée et je suis tombée totalement amoureuse de la rue. C'est une rue piétonne, donc il n'y a que des piétons, pas de voitures. C'est un quartier familial, et surtout très allemand, avec peu d'étrangers, ce qui correspondait exactement à ce que je voulais.
Je suis montée au troisième étage de l'appartement, sans ascenseur, car il y en a peu à Berlin. Ce sont de vieux appartements très jolis. Là, j'ai rencontré Jonas. Il est originaire de Berlin, donc allemand, et super sympa. Il m'a fait visiter son appartement. Incroyable ! Je ne pouvais pas en croire mes yeux. J'avais peur de quitter mon appartement à Lisbonne, que je trouvais très mignon, mais en voyant celui-ci, je me suis dit : « Ok, tu as bien fait de partir. » La chambre qu'il me proposait était avant un salon. Les pièces en Allemagne, comme en Belgique, sont très grandes car les gens vivent plus à l'intérieur à cause du climat. La chambre était gigantesque comparée à mon petit appartement à Lisbonne. Il y avait un canapé, un lit, deux ou trois fauteuils et un balcon avec une table et des chaises. Incroyable ! La cuisine était adorable, la salle de bain avec baignoire, et il y avait deux autres chambres. À ce moment-là, la troisième chambre était un débarras, c'est-à-dire une pièce pour stocker le bazar.
J'ai cohabité avec Jonas pendant quelques mois. Il n'était pas souvent là, car il voyage beaucoup, donc j'avais souvent l'appartement pour moi seule. C'était incroyable, j'étais très heureuse. Jonas partait souvent au Portugal pour surfer, c'est d'ailleurs grâce à notre lien avec le Portugal que nous avons bien accroché. Un jour, il a rencontré un autre Jonas allemand sur une plage au Portugal. Cet autre Jonas, qu'on va appeler Jonas 2, cherchait une chambre à Berlin. Mon colocataire, très accueillant, lui a proposé la chambre-débarras. Il m'a appelée pour m'informer de la situation, et moi, étant quelqu'un qui aime vivre avec des personnes de différentes nationalités, j'ai accepté qu'il vienne.
Cependant, Jonas 2 s'est avéré être un véritable cauchemar. Dès qu'il est arrivé, j'ai senti qu'il s'appropriait beaucoup trop les lieux, en entrant dans toutes les pièces sans demander la permission. Il faisait énormément de bruit et ne respectait pas les autres. Il était également très désordonné. Avec le temps, la cohabitation est devenue insupportable, au point où j'ai envisagé de partir. Finalement, après un an de tension, il a fini par quitter l'appartement.
Aujourd'hui, je peux dire que même si vivre avec le premier Jonas était sympa, je ne veux plus vivre avec un colocataire allemand, encore moins un activiste, aussi admirables soient-ils. Voilà, c'est tout pour cet épisode. J'espère que ça t'a plu ! Si tu as eu une expérience avec un colocataire difficile, partage-la dans les commentaires ou envoie-moi un e-mail, je serai très intéressée de lire ton expérience, si possible en français. N'oublie pas de consulter les transcriptions sur *jeparlefrancais.com* et de revenir pour le prochain épisode. Si tu veux aller plus loin et prendre des cours en ligne avec moi, je te propose de visiter mon site web *jeparlefrancais.com* et de m'envoyer un e-mail. À très bientôt et merci pour ton écoute. Ciao ciao !